Le nom de l’ex-«sang et or» monte en flèche aux côtés de Maâloul et Trabelsi.
Le temps presse et le dossier du nouveau sélectionneur doit être traité en urgence pour le bien de tout le monde. On a des éliminatoires de la CAN 2021 qui commencent bientôt, et on a aussi et surtout une crédibilité sportive à prouver. Il faudra désigner un sélectionneur pour un projet clair qui demandera du temps. Si l’on s’amuse à changer de sélectionneur tous les six mois en moyenne, on n’avancera jamais. Maintenant, inutile de revenir au passé et d’essayer de comprendre pourquoi Giresse a été forcé de quitter. Ça ne sert à rien, c’est un solide système et des coulisses qui savent manœuvrer en tapinois. Le Français, qui n’a pas franchement la force pour s’imposer et pour s’en tirer, a finalement rendu le tablier. Et cela était voulu et attendu. Maintenant, il faut gérer l’avenir et répondre à une seule question : qui sera le futur sélectionneur ?
Le nom surprise ?
On parle beaucoup du duo Maâloul-Trabelsi. Les deux ont déjà conduit la sélection et ont une expérience. C’est un facteur qui joue toujours en leur faveur. Mais il y a aussi le nom de Radhi Jaïdi, ancien international de l’EST, qui s’est frayé un chemin en Angleterre où il a beaucoup progressé. L’homme n’est plus ce simple ex-international, c’est un entraîneur confirmé, qui a aussi monté des affaires. C’est aussi une tendance de confier des sélections à des ex-internationaux et, dans le cas d’espèce, Jaïdi a aussi un CV d’entraîneur.
Cette fois sera-t-elle la bonne pour lui qui attend cette chance depuis un bon moment? L’affaire est compliquée, et c’est le président de la FTF en personne qui prend le dossier en charge. Va-t-il enfin jouer la carte du changement? En tout cas, Jaïdi peut marquer une rupture par rapport au passé. La question est surtout une question de projet et de vision. Pourquoi nommer un nouveau staff si l’on compte fonctionner comme par le passé? La sélection n’a pas besoin d’un nouveau sélectionneur seulement, elle a besoin, surtout, d’un nouveau cadre de travail. Et surtout d’une ligne de conduite plus équitable et plus rassurante. Le potentiel est là, mais on a besoin de deux choses : une continuité dans les idées et un sélectionneur costaud qui sait s’imposer et «imposer» ses idées et ses convictions.